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World Van Bike Tour

2 ans 1/2 d'itinérance en Europe, Asie et Amérique du Sud. Parti à 2, on est revenu à 3.

Portugal - Espagne

Publié le 28 Juillet 2018 par siméombel

Bonjour!


Petite remontée dans le temps pour reprendre le cours du récit au 8 mai 2018 lors de l'atterrissage à Lisbonne.
On voulait revenir par le Portugal et l'Espagne car on nous en avait beaucoup parlé lors de notre voyage en Europe avec le camion. Et surtout car on se disait que ça ferait une bonne transition pour un retour en Europe pas trop brutal : même langue, coût de la vie plus abordable...
La transition s'est surtout faite en douceur et dans la joie car, à l'aéroport, il y avait ma mère et mon frère venus passer quelques jours avec nous. De quoi apprécier le retour sur le continent. Quand même, pas vu depuis 2 ans et demi le frangin !


Il nous avait réservé pour 3 jours un "Air Bnb" un peu particulier près de Sintra. Un genre de gîte dans une ferme bio qui accueillait de nombreux woofers et développait pleins d'idées intéressantes : maison sous la terre ( dite maison "hobbit"), geodomes, culture de champignons, coopérative...

Sintra est quand à elle une petite ville touristique à une demi heure de Lisbonne connue pour ses nombreux châteaux de toutes les époques. Entre les châteaux, les belles maisons en pierres, les cathédrales qu'on verra partout sur la route, ça fait plaisir de revenir sur un vieux continent au patrimoine très riche.


Donc au programme: petites ballades jusqu'à la mer et ses falaises à pic, visite de parcs rocambolesques, visite de Sintra...et quand même une journée à Lisbonne où on a été bien charmés par sa vieille ville et ses sardines grillées. Et surtout on l'a visité avec le soleil! Point important étant donné qu'on ne le reverra pas aussi franchement avant le 20 juin! Pour nous aussi l'été s'est fait attendre et on s'est vraiment demandé qu'elle idée nous avait pris de revenir en Europe. Surtout vers Sintra on a eu un froid terrible en bordure de mer. On a ressorti pulls, polaires, termos, chaussettes (même grosses chaussettes), bonnet... La totale. Comme en Bolivie ou en Mongolie... Sauf qu'on était au Portugal mi mai... Il y a bien quelque chose qui cloche!
 

Alentours de SintraAlentours de SintraAlentours de Sintra
Alentours de SintraAlentours de Sintra
Alentours de SintraAlentours de SintraAlentours de Sintra

Alentours de Sintra

Palais et Jardins de la Regaleira, vers SintraPalais et Jardins de la Regaleira, vers SintraPalais et Jardins de la Regaleira, vers Sintra
Palais et Jardins de la Regaleira, vers SintraPalais et Jardins de la Regaleira, vers Sintra
Palais et Jardins de la Regaleira, vers SintraPalais et Jardins de la Regaleira, vers SintraPalais et Jardins de la Regaleira, vers Sintra

Palais et Jardins de la Regaleira, vers Sintra

LisbonneLisbonneLisbonne
LisbonneLisbonne
LisbonneLisbonne
LisbonneLisbonneLisbonne

Lisbonne

On est répartis à vélo pour 12 jours après cette pause en famille direction Saint Jacques de Compostelle en longeant plus ou moins la côte.
L'accueil au Portugal étant très cordial et sympa, mais n'allant pas jusqu'à l'hospitalité, on a renoué avec le camping sauvage tantôt dans les forêts de pins, tantôt dans les champs fleuris, tantôt sur les plages. Sauf une fois dans un resto social une famille adorable aux fourneaux nous a offert pleins de provisions. Disons qu'on a retrouvé notre anonymat! Mais ça nous allait bien, on a pu se retrouver tous les 3 et se reposer après des derniers mois mouvementés. Luis avait souvent plein de place pour jouer le soir notamment vers les aires de pique-nique aménagées.
Et en plus, c'est le gros point positif du retour en Europe, les journées duraient jusqu'à 22h voir plus! Et ça, après 2 ans à avoir le coucher de soleil entre 18h et 19h ça nous change et ça fait du bien!!... Par contre comme on vie à l'heure du jour difficile de dormir avant 23h, et donc Luis non plus! et le matin on ne décolle plus avant 10h!

Un autre changement tres pratico pratique : on était habitué à avoir des petites epiceries ouvertes à toute heure, tous les jours, il faut desormais qu'on se rehabitue aux horaires europeennes, fermetures le dimanche et gros rayons de supermarchés.

Dans les terres on a longé des milliers de vergers d'oranges et citrons. Élues meilleures oranges de notre vie! En parlant fruit, adieu toutes les bananes, ananas et autres mangues et kaki mais bonjour les pommes et poires divines de nos terroirs!!on a quand même des bons fruits goutus.
On a adoré aussi toutes ces maisons en pierre décorées de grandes vignes et des typiques "azuleros" ( mosaïques de peinture bleu).

Peu avant Porto on est revenu sur le littoral admirer les surfeurs, humer les ambiances de poissonniers sur les ports, se balader dans les dunes et profiter des pistes cyclables sans trafic. Il y a aussi une autre ambiance de bord de mer plus résidentielle ou s'alignent maisons trad, maisons du monde ou maisons cubiques et où chacun a l'air de participer à un concours du jardin le plus entretenu.

Vers Aveiro on a été accueillis chez José et Carlita du réseau Warmshower qui nous ont régalé et fait goûté les digeo portugais. On a pu en apprendre un peu plus sur le Portugal grâce à eux : les feux de forêt criminel qui ont secoué le pays l'année dernière, les différences de langues entre le portugais du Brésil et du Portugal, comment se font les azuleros...

 

On traversera Porto assez vite, en ayant eu le temps, quand meme, de tester l'un des derniers lavoirs publics le lond du fleuve Douro.

Entre Sintra et PortoEntre Sintra et Porto
Entre Sintra et PortoEntre Sintra et PortoEntre Sintra et Porto
Entre Sintra et PortoEntre Sintra et PortoEntre Sintra et Porto
Entre Sintra et PortoEntre Sintra et Porto

Entre Sintra et Porto

Cote portugaise, direction PortoCote portugaise, direction PortoCote portugaise, direction Porto
Cote portugaise, direction PortoCote portugaise, direction Porto
Cote portugaise, direction PortoCote portugaise, direction PortoCote portugaise, direction Porto
Cote portugaise, direction PortoCote portugaise, direction Porto

Cote portugaise, direction Porto

Cote portugaise, PortoCote portugaise, Porto
Cote portugaise, PortoCote portugaise, PortoCote portugaise, Porto
Cote portugaise, PortoCote portugaise, PortoCote portugaise, Porto
Cote portugaise, PortoCote portugaise, Porto

Cote portugaise, Porto

A l'interieur des terres portugaises entre Porto et la frontiere espagnoleA l'interieur des terres portugaises entre Porto et la frontiere espagnole
A l'interieur des terres portugaises entre Porto et la frontiere espagnoleA l'interieur des terres portugaises entre Porto et la frontiere espagnoleA l'interieur des terres portugaises entre Porto et la frontiere espagnole
A l'interieur des terres portugaises entre Porto et la frontiere espagnoleA l'interieur des terres portugaises entre Porto et la frontiere espagnole

A l'interieur des terres portugaises entre Porto et la frontiere espagnole

Une fois passé la frontière espagnole, ou devrais-je dire après être passé devant un panneau qui indique timidement qu'on a changé de pays, on se rend bien compte que ça ne parle toujours pas espagnol. Attention nous sommes en Galice! Comme le Pays-basque ou la Catalogne, cette région celte à une autonomie historique et une forte identité culturelle. Tout est écrit en double : espagnol et galicien (langue qui se rapproche d'ailleurs presque plus du portugais que de l'espagnol). Beaucoup de maisons ou édifices sont ici construits en granit.

A St Jacques de Compostelle, nous y retrouvons le père de Simon qui finit cette année le pèlerinage qu'il a commencé de Dax il y a 3 ans ( en 2 semaines chaque année sur 3 ans). Sa mère et Cécile sont là aussi ainsi que Pat et Patou des amis. C'est donc une nouvelle pause familiale qui nous attend pour 4 jours dans le 3ème lieu de pèlerinage chrétien du monde. Ville surpeuplée de pèlerins (plus de 500 arrivent par jour) mais aussi de touristes.

Pour la petite histoire, au 9eme siècle on aurait retrouvé à cet endroit le tombeau de Saint Jacques (lui même ayant été disciple de Jésus et évangélisateur jusqu'en Andalousie et Galice). Les rois de Galice décidèrent d'ériger une église puis une cathédrale qui commença à attirer les pèlerins. Cette cathédrale fut détruite par les Maures puis ils en reconstruiront une autre en granit dès 1075, l'actuelle cathédrale romane. Dans l'Europe médiévale le chemin fut un formidable moyen de communication drainant les hommes, les idées, les cultures...

La coquille saint Jacques doit son nom au Saint car à l'epoque, on ramassait sur la plage ces coquilles en souvenir du long periple accompli.

 

En route Loulou!En route Loulou!En route Loulou!

En route Loulou!

Saint Jacques de Compostelle en familleSaint Jacques de Compostelle en familleSaint Jacques de Compostelle en famille
Saint Jacques de Compostelle en familleSaint Jacques de Compostelle en familleSaint Jacques de Compostelle en famille
Saint Jacques de Compostelle en familleSaint Jacques de Compostelle en familleSaint Jacques de Compostelle en famille

Saint Jacques de Compostelle en famille

On est reparti le 28 mai à vélo direction l'Est et au final on s'est retrouvé sur le chemin de St Jacques dans l'autre sens. Pas tout le temps sur le chemin piéton qui est parfois un peu galère à vélo avec notre chargement, mais tout au moins les voies cyclables qui le bordent.

On avait pas prévu de suivre ce chemin mais on s'est rendu compte que le tracé était vraiment magnifique alors on y est resté! Petits villages sortis d'un autre temps en pierre, toits en ardoises, petites églises au clocher droit, tranquilité du circuit, bonne ambiance... Franchement ce chemin vaut le détour et on comprend pourquoi il y a tant de monde. En effet c'est un peu l'autoroute ! En allant à contre sens on s'en rend bien compte. Des "holà" et "Buen camino" tous les 10 metres!


Il y a vraiment tous les styles de pèlerins et peu sont ceux qui le font dans un but encore purement religieux. Certains campent mais la plupart dorment dans les auberges spéciales "pèlerins" dans des dortoirs immenses où il vaut mieux avoir les "boules quies"! Beaucoup partent de St jean-pied-de-port ou du Puy en Vêlay et le font en une ou plusieurs fois. Il y a des couples à la retraite, des familles avec les bébé dans les poussettes, beaucoup en vélo, des gars en trottinette, des aveugles, des personnes en fauteuil roulant, des jeunes en receuillement, des groupes de coréens, des baroudeurs à l'ancienne qui voyage sans un sous... De toute nationalité, et surtout des coréens, américains, italiens, français et espagnols.


Bien sur il y a tellement de monde que M. Jfaisdubuziness est venu s'immiscer en proposant des taxis pour porter les sacs et tout un tas de services qui font perdre un peu de charme au trajet. Mais sinon on a vraiment apprécié l'ambiance de ce style de voyage qui nous parle et où l'important n'est pas la destination mais le chemin pour y arriver. On a eu des discussions super captivantes  avec des français qui nous disaient qu'ils revivaient à vivre de cette manière, qu'ils se retrouvaient enfin, que ça leur faisaient un bien fou.

Pour les coréens j'exagère ils ne voyagent pas tous en groupe, on en a rencontré beaucoup en version sac à dos. Apparemment c'est le truc complètement à la mode en Corée pour se ressourcer pendant leurs 2 semaines de congés annuels ( comment font-ils avec seulement 2 semaines?). Le film "le chemin" d'Emilio Estevez y a fait un tabac.
Quand aux locaux forcément ils sont habitués à voir passer du monde, moins de tête ébahis mais quand même de chouettes échanges comme avec ce couple gérant d'une auberge familiale qui nous ont proposé de tenir leur auberge un jour...  ou avec Juanita et Jésus, 2 petits vieux qui nous ont successivement offert le repas et un terrain pour dormir.

Au niveau du temps c'est globalement pourri comme vous le savez. Vous le voyez sur les photos, on garde toujours les polaires, les k-ways et les ponchos, surtout en hauteur. En effet on se fait en 2 jours, 2 cols assez sévères avec à chaque fois 900 mètres de dénivelé: le col de Alto do Poio à 1330 metres de dénivelés et le col de la cruz de ferro à 1500 metres... mais ça vaut le coup, pas une seule fois on regrettera d'avoir pris cette route plutot qu'une autre, encore une fois cette partie du chemin est splendide !


Quand on rentre plus en profondeur dans la région de Castilla y Léon, ça redevient un peu plus plat, un peu plus "champs de blé et d'orge à perte de vue" ( j'ai d'ailleurs pu sortir ma "science" agricole enfouie depuis des années et montrer à Simon la différence entre blé et orge!). Également beaucoup de vignes et de belles surprises, comme ces champs rouges de coquelicot, les graines des arbres qui forment des tapis blanc comme de la neige ou ces maisons et temples troglodytes à même la falaise.
On passe par Burgos dont la cathédrale nous scotche sur place (bien plus qu'à St Jacques). Cette ancienne cité des rois est vraiment bien conservée.

 

Chemin de St Jacques, GaliceChemin de St Jacques, Galice
Chemin de St Jacques, GaliceChemin de St Jacques, GaliceChemin de St Jacques, Galice
Chemin de St Jacques, GaliceChemin de St Jacques, Galice
Chemin de St Jacques, GaliceChemin de St Jacques, GaliceChemin de St Jacques, Galice

Chemin de St Jacques, Galice

chemin de St Jacques, 1er col, Galicechemin de St Jacques, 1er col, Galice
chemin de St Jacques, 1er col, Galicechemin de St Jacques, 1er col, Galice
chemin de St Jacques, 1er col, Galicechemin de St Jacques, 1er col, Galicechemin de St Jacques, 1er col, Galice
chemin de St Jacques, 1er col, Galicechemin de St Jacques, 1er col, Galice

chemin de St Jacques, 1er col, Galice

chemin de St Jacques, col de la croix de fer , Castilla y Leonchemin de St Jacques, col de la croix de fer , Castilla y Leon
chemin de St Jacques, col de la croix de fer , Castilla y Leonchemin de St Jacques, col de la croix de fer , Castilla y Leon
chemin de St Jacques, col de la croix de fer , Castilla y Leonchemin de St Jacques, col de la croix de fer , Castilla y Leonchemin de St Jacques, col de la croix de fer , Castilla y Leon
chemin de St Jacques, col de la croix de fer , Castilla y Leonchemin de St Jacques, col de la croix de fer , Castilla y Leon

chemin de St Jacques, col de la croix de fer , Castilla y Leon

Castilla y LeonCastilla y Leon
Castilla y LeonCastilla y LeonCastilla y Leon
Castilla y LeonCastilla y Leon
Castilla y LeonCastilla y LeonCastilla y Leon

Castilla y Leon

Castilla y Leon, BurgosCastilla y Leon, Burgos
Castilla y Leon, BurgosCastilla y Leon, BurgosCastilla y Leon, Burgos
Castilla y Leon, BurgosCastilla y Leon, Burgos

Castilla y Leon, Burgos

Entre Burgos et LogronoEntre Burgos et Logrono
Entre Burgos et LogronoEntre Burgos et Logrono
Entre Burgos et LogronoEntre Burgos et LogronoEntre Burgos et Logrono
Entre Burgos et LogronoEntre Burgos et Logrono

Entre Burgos et Logrono

A Logroño, dans La Rioja, on sera hébergé pour plusieurs jours chez Naiara et Xavi qui nous préparerons de super tortillas. Ils ont un bébé de 7 mois -Eneko- avec qui ils pratiquent la DME ( diversification menée par l'enfant). C'est impressionnant de voir le petit bout de chou avec des morceaux de bananes, de carottes...manger ce qu'il veut sans s'étouffer. Mais ça marche!
On fera avec eux la fête de la ville ou ils tiennent un stand avec leur peña "la vermilla". Une peña c'est enfait un groupe de personne qui se réunissent pour créer des événements socioculturels ( souvent ça veut dire des stands de buvette pour fête basque).

Pour plusieurs raisons, au lieu de poursuivre vers Barcelone comme initialement prévu on remonte vers le Nord pour passer en France plus tôt. Un peu tristes...on aura pas vu tant de choses que ça en Espagne mais on reviendra, c'est pas très loin au final.
On rentre donc en Navarre ( vous savez le roi de France et de Navarre) ou plutot en pays basque espagnol. Ici aussi tout est traduit et le sentiment d'appartenance est fort.
A Pampelune on sera hébergé chez Conchita une vieille amie de la famille qui nous fera visiter la vieille ville avec toutes les explications captivantes de quelqu'un qui habite là depuis 80 ans : la vie sous Franco et ses restrictions, les fêtes de pamplona et ses taureaux, la place du Castille, la ciudadela, les chocolats chauds épais comme un nappage chocolat...

On passe finalement les Pyrennees en s'éloignant un peu du chemin de St Jacques pour passer par un autre col que celui de Ronceveau grâce à "maps me" qui nous a trouvé une alternative.
Mais qui est-ce ce "maps me"? Allez ventons pour une fois la technologie. C'est une application gratuite pour smart phone qui permet d'avoir les cartes du monde entier très précises et la position GPS si on souhaite la partager. C'est donc avec ça qu'on s'orientait. Les cartes se téléchargent quand on a internet mais ensuite on peut l'utiliser sans connexion. Et c'est là le gros avantage! c'est super pratique quand on a jamais la wifi et pas de forfait téléphonique.  Vous allez me dire "oui mais on perd un peu de contact avec les gens". C'est sur... Mais bon premierement, on peut pas dire qu'on ai manqué de contact avec la population, et deuxiemement, ça ne nous a pas empêché de demander notre chemin quand même pleins de fois ( flemme de sortir le portable, plus de batterie, besoin de confirmation...). Et puis il faut savoir quelque chose sur les locaux et leurs renseignements : ils sont loin d'être malveillants mais par peur de dire qu'ils ne savent pas ils nous disent "oui" ou nous envoient régulièrement sur des pistes assez foireuses. En plus, la perception qu'on a du relief ou de la durée en conduisant une voiture ou un vélo n'est pas du tout la même. Combien de fois on nous a dit qu on mettrait une demi heure et que c était presque plat. Tu parles! 2h de montée! C'est pour ça a la fin on demandait aux gens plutot par politesse ou pour rentrer en relation que par intérêt d'orientation.
On dirait même plus que cette appli nous a permis d'éviter des gros axes et de prendre des petites routes ou chemins non répertoriés sur des cartes papiers et donc d'aller encore plus au cœur des territoires et de voir des choses et des gens qu'on aurait jamais vu sinon. Très pratique pour traverser les grosses villes aussi.


On est donc passé par Eugi, petit village basque le long d'une retenue d'eau et en s'enfonçant dans une superbe forêt de feuillus où coulaient milles et un ruisseaux créés par les récentes pluies. C'était une ambiance assez magique presque genre la forêt des elfes du seigneur des anneaux, un calme dingue. Ce côté magique sera conforté par notre dernier bivouac espagnol au milieu des ruines d'une ancienne fabrique d'armes où la forêt a repris le dessus. Indescriptible... mais là ça y est, on y est dans le seigneur des anneaux! C'est donc le cœur apaisé que nous passons en France.


 

Logrono, chez Naiara et Xavi, La riojaLogrono, chez Naiara et Xavi, La rioja
Logrono, chez Naiara et Xavi, La riojaLogrono, chez Naiara et Xavi, La rioja
Logrono, chez Naiara et Xavi, La riojaLogrono, chez Naiara et Xavi, La riojaLogrono, chez Naiara et Xavi, La rioja

Logrono, chez Naiara et Xavi, La rioja

Entre Logrono et PampeluneEntre Logrono et PampeluneEntre Logrono et Pampelune

Entre Logrono et Pampelune

Pampelune, chez Conchita, NavarrePampelune, chez Conchita, NavarrePampelune, chez Conchita, Navarre
Pampelune, chez Conchita, NavarrePampelune, chez Conchita, NavarrePampelune, chez Conchita, Navarre

Pampelune, chez Conchita, Navarre

Pays BasquePays Basque
Pays BasquePays BasquePays Basque
Pays BasquePays Basque
Pays BasquePays Basque

Pays Basque

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M
Je croyais le blog ferme, heureuse de le rouvrir pour la partie retour Europe. Il reste donc encore un episode sur les routes francaises. A bientot pour nous en dire un peu plus, il y abien des momentsnon ecrits que vousporrez nous raconter. En attendant votre 2e retourgros bisous.
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